Une fable sur la beauté, la simplicité, la sincérité.
KOAN DE PRINTEMPS - 80 mn - HD4K - 2015 - Productions : Panda Media (Corée) / 11 Décembre / Big Nose / Sesama Films / SAPA MEDIA JSC (Vietman)
SYNOPSIS :
Maître
Truong, le vieux Maître d'armes de l'empereur, arrive à la fin de sa
vie et n'a toujours pas trouvé son successeur. Le pays devant se
préparer à la guerre, l'empereur s'impatiente et lui donne quinze jours
pour le trouver, sous peine de représailles.
Maître Truong se rend alors chez un illustre général qui avait disparu pour devenir simple pêcheur : Maître Wing. Il vit avec ses deux fils (Tin et Tan) et sa fille (Lan, le visage défiguré) sur les rives du lac Ba Bê ; un lac dont Maître Truong connaît bien la légende pour l'avoir entendu enfant. Mais ce qu'il ne sait pas, c'est que cette fois, il va en saisir réellement le sens.
Il apprend à Maître Wing qu'il est venu mettre ses deux fils à l'épreuve dont on lui a vivement vanté les mérites. Déçu par leur résultat et contre tous les usages, il fait aussi passer l’examen à Lan, qui n'est pas à priori une pratiquante de haut niveau.
Maître Truong se rend alors chez un illustre général qui avait disparu pour devenir simple pêcheur : Maître Wing. Il vit avec ses deux fils (Tin et Tan) et sa fille (Lan, le visage défiguré) sur les rives du lac Ba Bê ; un lac dont Maître Truong connaît bien la légende pour l'avoir entendu enfant. Mais ce qu'il ne sait pas, c'est que cette fois, il va en saisir réellement le sens.
Il apprend à Maître Wing qu'il est venu mettre ses deux fils à l'épreuve dont on lui a vivement vanté les mérites. Déçu par leur résultat et contre tous les usages, il fait aussi passer l’examen à Lan, qui n'est pas à priori une pratiquante de haut niveau.
Casting
: Jim Adhi Limas, Tapa Sudana, Fang-Hsuan Chiu, Chau Belle, Santi Sudaros, Patrick Vô, Jean-Claude Tran, Tenzin Kunchap, Michel Chapuis...
Réalisateur : Lou Ma Ho
1er assistant réalisateur : Guillaume Montely
Scénario : Lou Ma Ho
Directeur photo : Olvier Cohen-Bacri
Musique : Hyun-Jung Shim
Décorateur : Marko Issoji
PRESSE
Koan de Printemps fait figure d'ovni. On est enchanté par la lenteur du rythme, la beauté des plans, le continuum chorégraphique, les touches burlesques. Un film à contempler et à méditer.
Revue Jeune Cinéma
"Le vénérable Truong, maître d’armes de l’Empereur, voit ses vieux jours arriver et se cherche un successeur. Ce petit conte évoque l’esprit asiatique et les arts martiaux avec un ton minimaliste et burlesque assez inédit. Mais si l’ensemble est plutôt joli, on regrette que la mise en scène ne soit pas toujours aussi adroite que ses habiles combattants. "
PAR MATHIAS AVERTY - Magazine Première
Voyager dans les pays et les cultures lointaines, même en d'autres temps, est facile pour le spectateur au cinéma. Pour les réalisateurs c'est plus difficile. "Koan de Printemps", remarquablement mis en scène par le réalisateur Lou Ma Ho est l’un de ces films dans lesquels même le plus difficile paraît tout à fait facile.
Revue Jeune Cinéma
"Le vénérable Truong, maître d’armes de l’Empereur, voit ses vieux jours arriver et se cherche un successeur. Ce petit conte évoque l’esprit asiatique et les arts martiaux avec un ton minimaliste et burlesque assez inédit. Mais si l’ensemble est plutôt joli, on regrette que la mise en scène ne soit pas toujours aussi adroite que ses habiles combattants. "
PAR MATHIAS AVERTY - Magazine Première
Voyager dans les pays et les cultures lointaines, même en d'autres temps, est facile pour le spectateur au cinéma. Pour les réalisateurs c'est plus difficile. "Koan de Printemps", remarquablement mis en scène par le réalisateur Lou Ma Ho est l’un de ces films dans lesquels même le plus difficile paraît tout à fait facile.
Thomas Gross (Membre du comité de rédaction du journal Morgenweb) Traduit de l'allemand
« Koan Of Spring » de Lou Ma Ho a la capacité de raconter la culture orientale, combinant la notion subtile de l'équilibre du corps et de l'esprit, typique de la discipline Zen et des arts martiaux, et les instincts de l'enfance qui prévalent dans le monde occidental. Il faut souligner la qualité de la bande sonore qui renforce le charme du paysage et le voyage des protagonistes. « Ce qu'on nous raconte est au-delà du film, c'est la motivation. » Nous dit Fabio Troiano, membre du jury de la qualité.
La Gazetta dello Specttacolo (traduit de l'Italien)
Le scénariste/réalisateur Lou Ma Ho a réalisé un petit chef-d’œuvre qui se déroule au 18ème siècle au Vietnam. Sa dimension mythique fait presqu’oublier les séquences d'arts martiaux.
Ed Sum - Vivascene (traduit de l’anglais)
« koan de Printemps » (koan : sorte de théorème, de légende ou de conte) nous dit que tout dans la vie a besoin de son temps pour se développer ou même avoir lieu ; que rien ne peut être forcé ou accéléré. Dans son film, Lou Ma Ho offre un angle de vue différent aux spectateurs européens : des images qui se déroulent comme des tableaux vivants, des plans larges qui donnent une grande profondeur à ses personnages.
Carlheinz Casterfeld (traduit de l’anglais)
La première chose à dire de ce film, c'est la beauté des images. Chaque plan est un tableau bouleversant de sérénité. Le simple et le complexe s'y nouent comme dans une tapisserie de paysages que le maître de cette histoire doit traverser. Il est le Maître d'armes de l'empereur et doit trouver son remplaçant. La bande son, comme la photographie, sont constituées de textures venues d'ailleurs et participent à la richesse de ce très beau film.
David Such (traduit de l’anglais)
Ce film aujourd'hui multi-primé a mis plus de sept ans entre le scénario et l'écran. « Koan de Printemps » est le premier long métrage du scénariste-réalisateur Lou Ma Ho. L'aisance du style fait oublier les dures épreuves qu'a traversé le film pour exister : des épreuves qui ont été surmontées grâce à la farouche volonté de l'auteur à faire du cinéma indépendant. La beauté de l'histoire et de l'image valait bien cette persévérance. Une histoire simple raconté avec élégance où l'on parle de paix et de passage des générations.
VVF Critic (traduit de l’anglais)
Alors que dire de ce film ? Et bien, il est devenu l’un de mes films d’arts martiaux préféré malgré le fait que les arts martiaux n’y ont qu’une place assez secondaire. En effet, ces derniers n’y sont qu’un prétexte pour nous raconter une histoire à la fois simple et laissant à réfléchir. Et c’est là l’un des premiers points forts du film, arriver à nous faire réfléchir et à nous faire accéder à une autre culture sans pour autant être totalement incompréhensible et se prendre trop au sérieux.
Un autre point fort du film est sa capacité à être juste dans le sens ni trop, ni trop peu. Que ce soit l’esthétique du film, le rythme de ce dernier, la place donnée au son et au silence… le tout est parfaitement en équilibre et malgré le fait que le film soit très lent, on ne s’ennuie jamais. A ce titre si le temps que dure le film (80 minutes) peut sembler assez faible, il est au final juste ce qu’il faut et plus de temps aurait certainement été un certain gâchis. Cet élément est aussi en lien avec un autre point fort du film ; le fait qu’il aille à l’essentiel. Ce film est comme une fable qui ne se perd pas dans des circonvolutions inutiles mais se contente de nous raconter une histoire à la fois simple et riche.
On pourrait soulever beaucoup d’autres points positifs à ce film comme la bande son qui porte particulièrement bien le film tout en sachant rester assez discrète. Autre point fort, les personnages sont assez humains et ne sont pas complètement archétypaux. Enfin, il serait difficile de parler de ce film sans saluer le jeu des acteurs et surtout de Jim-Adhi Limas.
Koan de Printemps est donc un film excellent, même s’il ne conviendra pas forcément à tout le monde. En effet, si vous cherchez un film d’action avec de nombreux combats ce film ne sera pas pour vous. Mais si vous êtes prêt à voir un film d’arts martiaux à contrecourant des productions actuelles, n’hésitez pas une seconde et allez voir ce film lors de sa sortie le 27 janvier 2016. L'Art de la Voie (Magazine histoire et culture des Arts Martiaux)
Koan de Printemps de Lou Ma Ho est sortie sur les écrans français en janvier 2016. C’est une coproduction France/Vietnam/Corée du Sud. Ce film multi-primé à travers le monde a été tourné en partie au Vietnam et en France et a mis plus de six ans entre le scénario et l'écran.
Adapté d’un conte zen du même auteur, recueil « Les Turpitudes du Cercle » aux éditions Centons, Koan de printemps peut être qualifié de film d’aventure philosophique (ici le Zen) dans le milieu des Arts Martiaux.
C’est un film qui enchante par sa beauté, sa pureté, la lenteur de son rythme, son continuum chorégraphique, ses touches burlesques, la qualité du son, de la musique et le jeu de ses comédiens. Un film gorgé de poésie où l'on parle de paix et de passage des générations, où l’on nous dit que chaque chose dans la vie a besoin de son temps pour se développer ou même avoir lieu ; que rien ne peut être forcé ou accéléré.
Dans ce film, le simple et le complexe s'y nouent comme dans une tapisserie de paysages que le maître de cette histoire doit traverser. Il est le Maître d'armes de l'empereur et doit trouver son successeur. Il se rend chez un général qui avait disparu pour mettre ses deux fils à l’épreuve. L’un, expert pieds/poings, l’autre, spécialiste du sabre. Lan, une jeune fille défigurée et réduite aux tâches ménagères vit avec eux. C’est pourtant elle que le vieux Maître choisit. L’épreuve qu’il lui aura aussi fait passer aura révélé sa grande maîtrise corporelle et spirituelle.
« En racontant cette histoire au cinéma, ma première intention était de faire vivre au plus grand nombre et surtout aux non-initiés tout l’esprit du Zen. Qu’il puisse ressentir comme dans le conte écrit, toute la saveur, l’humour, la joie et l’intelligence du zen. Le pari étant de raconter une histoire qui réponde aux exigences de la dramaturgie cinématographique et à l’intériorité du Zen qui n’est pas du tout visuelle. »
« Le milieu des Arts Martiaux s’imposait comme une évidence. Il apportait l’action nécessaire et la place du Zen y est très importante. L’épreuve que les fils et la fille passent dans le film est d’ailleurs une anecdote qui se raconte dans le milieu. Ce n’est pas un sabre qui y est utilisé mais un seau. »
Comme tout bon conte Zen, Koan de Printemps offre plusieurs niveaux de lecture. De fines couches narratives se superposent jusqu’à la fin du film pour donner tous ses sens au récit. Comme les ruisseaux font la rivière, chaque élément, jusqu’au plus insignifiant, porte son histoire et sa signification.
Ce film parle de passation, de savoir, de respect, d’humilité, de travail, de courage, mais également de compréhension, d’éveil, de beauté intérieure et surtout d’amour.
Si vous voulez voir un film d’arts martiaux à contrecourant des productions actuelles, tant par son propos que sa facture, et vous faire du bien : il est fait pour vous. Si vous n’avez pas la patience d’attendre son passage TV ou VOD, il existe désormais en DVD.
Koan de Printemps, un voyage qui nous transporte à l’intérieur des choses : un film à contempler et à méditer.
(Eric Garnier Sinclair - Magazine d'Arts Martiaux Dragon)
Koan de Printemps de Lou Ma Ho est sortie sur les écrans français en janvier 2016. C’est une coproduction France/Vietnam/Corée du Sud. Ce film multi-primé à travers le monde a été tourné en partie au Vietnam et en France et a mis plus de six ans entre le scénario et l'écran.
Adapté d’un conte zen du même auteur, recueil « Les Turpitudes du Cercle » aux éditions Centons, Koan de printemps peut être qualifié de film d’aventure philosophique (ici le Zen) dans le milieu des Arts Martiaux.
C’est un film qui enchante par sa beauté, sa pureté, la lenteur de son rythme, son continuum chorégraphique, ses touches burlesques, la qualité du son, de la musique et le jeu de ses comédiens. Un film gorgé de poésie où l'on parle de paix et de passage des générations, où l’on nous dit que chaque chose dans la vie a besoin de son temps pour se développer ou même avoir lieu ; que rien ne peut être forcé ou accéléré.
Dans ce film, le simple et le complexe s'y nouent comme dans une tapisserie de paysages que le maître de cette histoire doit traverser. Il est le Maître d'armes de l'empereur et doit trouver son successeur. Il se rend chez un général qui avait disparu pour mettre ses deux fils à l’épreuve. L’un, expert pieds/poings, l’autre, spécialiste du sabre. Lan, une jeune fille défigurée et réduite aux tâches ménagères vit avec eux. C’est pourtant elle que le vieux Maître choisit. L’épreuve qu’il lui aura aussi fait passer aura révélé sa grande maîtrise corporelle et spirituelle.
« En racontant cette histoire au cinéma, ma première intention était de faire vivre au plus grand nombre et surtout aux non-initiés tout l’esprit du Zen. Qu’il puisse ressentir comme dans le conte écrit, toute la saveur, l’humour, la joie et l’intelligence du zen. Le pari étant de raconter une histoire qui réponde aux exigences de la dramaturgie cinématographique et à l’intériorité du Zen qui n’est pas du tout visuelle. »
« Le milieu des Arts Martiaux s’imposait comme une évidence. Il apportait l’action nécessaire et la place du Zen y est très importante. L’épreuve que les fils et la fille passent dans le film est d’ailleurs une anecdote qui se raconte dans le milieu. Ce n’est pas un sabre qui y est utilisé mais un seau. »
Comme tout bon conte Zen, Koan de Printemps offre plusieurs niveaux de lecture. De fines couches narratives se superposent jusqu’à la fin du film pour donner tous ses sens au récit. Comme les ruisseaux font la rivière, chaque élément, jusqu’au plus insignifiant, porte son histoire et sa signification.
Ce film parle de passation, de savoir, de respect, d’humilité, de travail, de courage, mais également de compréhension, d’éveil, de beauté intérieure et surtout d’amour.
Si vous voulez voir un film d’arts martiaux à contrecourant des productions actuelles, tant par son propos que sa facture, et vous faire du bien : il est fait pour vous. Si vous n’avez pas la patience d’attendre son passage TV ou VOD, il existe désormais en DVD.
Koan de Printemps, un voyage qui nous transporte à l’intérieur des choses : un film à contempler et à méditer.
(Eric Garnier Sinclair - Magazine d'Arts Martiaux Dragon)
PRIX / NOMINATIONS
SÉLECTIONS
SCÉNARIO PRIX / SELECTIONS
Le scénario a été :
Finaliste au Gloria International Film Festival (USA – août 2006)
Semi finaliste au Gem Screenplay Competition (Los Angelès – Août 2006)
Semi finaliste au Nolita International Film Festival (New York – Déc 2005)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire